Pourquoi ce blog ?

Évidement, comme tout le monde, vous vous demandez pourquoi ce blog?
Et bien, j'en ressens le besoin.
Je ressens le besoin de partager avec vous mon monde, mes passions et mon point de vue sur notre monde.
Quoi, me diriez vous, encore un blog qui ne va servir à rien d'autres qu'à faire la thérapie de l'auteur.
Et moi je répondrais, peut être mais peut être pas, qui sais , nous verrons bien où mes pas me mèneront.

mardi 19 octobre 2010

Mon premier WEP RENPET en tant qu’INOUBAST


Jour de la naissance d’ISIS

Tout a commencé par un voyage. Nous ne sommes plus au temps des pharaons, donc j’ai utilisé comme moyen de transport, celui très actuel du train, mais comme j’adore les voyages, ce mode de locomotion me plaît assez !!!

Donc me voilà de bon matin descendant ma rue, pour aller rejoindre la gare et mon quai (hi hi). En avance, comme d’habitude, j’ai donc amplement le temps de trouver une place à l’avant de celui-ci, pour mieux accéder aux lignes de métro parisien.

Le temps était relativement agréable, ni trop chaud, ni trop froid, pas pluie, peu de vent, un peu voilé mais laissant place aux rayons bienfaisants de notre très cher RE.

Angoissée de nature, j’aime avoir une assez grande marge entre mes trains. Et puis, j’ai une amie qui porte la poisse et donc je fais attention. Bon, c’est une excuse comme une autre, pour expliquer mon avance, non ?

Pour une fois, je ne ressemblais pas à une tortue avec mon sac à dos devant et derrière ! J’avais l’air normal, enfin si je peux avoir l’air de quelqu’un de passe partout. Mais je ne suis pas une fan du passe partout et cela même si je ne suis pas, en général, quelqu’un de très démonstratif, ni qui cherche a être extravagant, ni trop visible, mais il faut pas croire que je suis banale. Loin de là !! Dans le quotidien, je suis un simple être humain qui se cherche et qui sait qu’elle ne sait rien. Mais trêve de digression, quoi que, savoir qui je suis au quotidien, pourrait avoir son importance.

Donc, je fini par arriver à PARIS, je m’engouffre rapidement, mais à mon rythme, dans l’antre d’Apophis, le métro parisien sombre, visqueux et pleins de sueur, beurk !!

Le métro n’ayant aucun problème, pour une fois, j’arrive à la gare, celle dont part tous les trains vers l’OUEST. J’y attends, en sirotant un café, mon tour pour embarquer mais aussi et surtout mon compagnon de voyage.

A l’affichage du quai, je lui ai téléphoné et il m’a rejoins après avoir déposé ses bagages. Nous avons fait connaissance, et j’espère, sincèrement, que mon exubérance ne l’a pas trop effrayé. J’ai cette tendance de caractère, à parler, souvent pour ne rien dire, mais aussi afin de développer cette facette de ma personnalité, ailleurs que dans les rencontres païennes. Dire, exprimer ne sont pas des verbes que je conjugue souvent au présent.

Le voyage se passe sans encombre, au moins pour lui, car moi, j’ai eu droit à la colonie qui part. J’aime les enfants, mais là, c’est une bande de monstres, un groupuscule très étrange de l’humanité, voilà à quoi ressemble une meute d’enfants dans un espace clos. Les pauvres, quand même, car j’ai eu un aperçu de leur éducation et cela me laisse envisager pour leur avenir de gros nuages sombres.
Un des bambins n’était absolument pas doué pour la géographie. Voici, ici, rassemblés quelques unes des paroles, des perles, des chefs d’œuvres …
D’abord :                             son pays :                                       PARIS
Ensuite :                              une forêt :                                       un arbre, voir un bosquet (3 au max)
                                   Une montagne :                                      un talus,
                                   De magnifique paysage :                        une très belle vue sur les HLM de banlieue parisienne (à sa décharge, les peintures venaient d’être refaite, ça avait presque l’air propre …)
Et puis les perles :
                                   L’Océan Atlantique :                               La LOIRE (y a du sable …)
                                   NEX YORK :                                           NANTES (à cause d’un pont)
                                   L’Océan Pacifique :                                 re LA LOIRE.
Je vais raconter cela à une amie et à ma tante qui sont institutrices, elles vont être ravies. Mais surtout, que dois t’on en penser ?

Revenons à nos bénous, et continuons mon voyage. Peu de temps après montés dans le train, nous sommes arrivés (3 heures de voyage, c’est court). Et accueillis par BESA, maîtresse des lieux, grande prêtresse de Pallau et autres noms auxquels seuls les habitués des rencontres peuvent prétendre … ! et surtout comprendre. Comment ça, je ne suis pas gentille de ne pas vous les donner, mais sorti de leur contexte, que pourrait vous apprendre « Tortue Génial » par exemple. Cela doit, donc, rester secret !!!

Donc BESA accueille  ses 2 premiers invités INOU (moi, quoi) et MERENRE, ainsi que les chauds rayons de RE, nous remplissant de joie et d’espoir. Allons nous enfin pourvoir fêter notre nouvel an avec la présence du puissant RE ?
La voiture prend la direction de chez BESA où nous attends, son compagnon et leurs 2 familiers. Le temps se maintenant dans une magnifique journée d’été après un peu de repos, nous avons fait un pèlerinage dans mon enfance en allant tremper nos petons dans l’Océan Atlantique, sur la belle plage de la Normandelière !!

Preuves à l’appui que le temps en Vendée peut être vraiment époustouflant. Nous avons regretté  de ne pas avoir pris nos maillots de bain. C’est depuis ce moment, que j’ai commencé à ressentir des montées d’énergie, de nostalgie, me suis-je dis, sur ses lieux si symboliques pour moi. Avec BESA et MERENRE, nos fantasmes de temple ont recommencé et ont donnés lieux à nos premiers fous rires

Les pieds encore humides des vagues de mes souvenirs, nos imagées fixées sur les pixels, comme preuves, nous avons rejoins notre moyen de locomotion pour rentrer attendre nos derniers compagnons.

Alors qu’à l’horizon, le soleil était partit éclairer de ses bienfaisants rayons, l’autre côté du monde, nous avons commencé à préparer avec beaucoup d’attention un apéro-dinatoire afin de commencer les festivités du WEP RENPET.

En les attendant, nous avons joués les grands enfants en nous battant les uns contre les autres dans un tournoi de flippers qui ne va pas rester dans les annales de mes jeux préférés. Comment ça, je serais mauvaise joueuse ? Moi, tout cela parce que j’ai été lamentable. Non, ça restera pas car nous avons assisté à la mise en ligne de la version BETA de AION, un jeu aux graphismes vraiment extraordinaires et qui sera plus fort que World Craft. Bon j’ai rien compris mais franchement, il trop beau.

Et puis, ils sont arrivés. Attendus comme le Messie, Kevin a fait son apparition. La joie de nos retrouvailles, de faire enfin connaissance, d’apprendre à nous connaître, le tout ponctué de rire, de ripailles, de verres, de gaieté, nous a tenu éveillés jusque tôt dans la nuit. Le moment est quand même venu où il a fallu aller  se coucher.

Le gonflage d’un matelas dans l’après midi, avait permis de faire du sport et de se rendre compte de mon manque de rythme musicale, mais prouver que j’avais du souffle. Et bien, pour l’autre, cela à permis de prouver que, est bien, nous sommes vraiment des enfants de BES.

Après de courtes ablutions, et après une prière de Kevin, nous avons tous sombrés dans un bien heureux repos. Et cela bien que plusieurs ours ou locomotives aient fait leur apparition. C’est ainsi que cette première journée s’achève.

Jour de la naissance de NEPHTYS

La nuit fût courte, mais heureusement que le café et le petit déjeuner nous ont permis de nous réveiller, enfin, un peu.

Le temps avait tourné et une pluie de mousson a commencé afin de prouver à notre Ours-Loup préféré que la région était propice à la crue du nouvel an.

L’humidité a fortement perturbé notre enthousiasme mais après de bienfaisantes ablutions, l’ensemble des invités et la maitresse des lieux sont allées faire les courses pour le week-end.

Après des arrêts tabacs et carburant, le troupeau à tendance khémite et fortement indiscipliné s’est engouffré dans le supermarché du coin. Attention invasion de bénous !!

Mais il avait déjà fallu choisir le menu des festivités. Palabres, papotages, palabres et papotages ont permis de nous mettre tous d’accord sur l’idée générale et directrices de nos envies.

Alors que nous venions à peine de rentrée, SAT ASET a tout de suite été attiré par des vêtements qui correspondaient à ces envies. M’entraînant à sa suite, nous nous amusâmes beaucoup à farfouiller dans l’étal pour trouver la robe adéquate pour elle.

L’Envoyé à notre recherche, nous informa de l’impatience du mari de SAT ASET de ne pas nous voir revenir plus vite. Mais notre « Messie » a lui-même à nous faire attendre auprès du groupe car  alors que SAT ASET était partie essayer sa robe, il m’entraîna à la recherche d’un bijou pour lui-même.

Alors que nos recherches s’avèrent vaines pour lui, SAT ASET est repartie avec une robe et moi avec trois bagues fantaisies dans ces tons violets que j’aime tant. Une folie qui heureusement pour mon budget ne m’a pas couté trop cher. Je les ai mises aussitôt acheter. Mais cela a eu pour conséquence de me valoir une série de morsures dans le cou de la part de notre Ours-Loup affamé.

Nos emplettes choisies, c’est en formation chahuteuse que nous nous sommes rendus à la caisse afin de payer notre dû. Notre joie de vivre communicative, notre complicité évidente a grandement fait sourire la caissière, mais nous a valu le regard désapprobateur de certains !!! Qu’importe, nous assumons notre amitié.

Le voyage de cet volé de païens en sortie s’est poursuivie jusqu’à la maison de BESA. Et notre faim implacable nous fait dévorer à pleines dents notre nourriture crue. Ha, comment ça, s’étaient des sashimis ?!

En tout cas la préparation du repas est un moment de communion total  dans notre groupe.  Les discussions de la veille ont continué et déclenché encore beaucoup de rire, de fortes paroles et cela même durant le repas. Nous avons juste remarqué les horaires complètement décalés du repas (15 h 30)

Durant ce temps de partage du quotidien, et devant notre habituelle exubérance, nous avons trouvés bien calme notre MERENRE. Celui-ci a commencé à prendre part à nos conversations et a trouvé sa place dans notre groupe.

Une sieste pour certains, des papotages et visites internet pour les autres ont ponctué notre après midi.

La découverte sur le site d’un texte qui laissa, tous, perplexe, et nous voilà commençant à préparer notre rituel de clôture de l’année.

Durant cette phase de préparation, alors que chacun exposé ses vues, ses envies se taquinant et préparant sa part du rituel, j’ai recommencé à sentir ses fortes perturbations d’énergies. La présence de BES a vite été prouvée devant l’exubérance exacerbée de mon humour, mais il ne fût pas le seul à se manifester.

SAT ASET eut beau essayer de pondérer  mes oscillations énergétiques, elle dû laisser sa place à notre Ours-Loup. Travaillant sur mes méridiens, il ne pu pas faire taire cette montée en puissance de ma réceptivité. Nous avons compris que quelqu’un allait se manifester à moi. NEPHTYS se révéla alors à SAT ASET comme étant la probable intervention.

Alors que nous étions partis dans la préparation du repas après avoir fait l’ébauche du rituel de la nuit, SAT ASET tira les cartes à tous ceux qui le voulaient. Le mien m’indique de suivre le projet auquel je tiens mais avant cela de faire attention à ma santé et de commencer par me rétablir physiquement et aussi, je pense, psychologiquement, avant d’aller dans cette voie qui est la mienne.

La complicité immédiate entre Kevin et moi, l’harmonie évidente du groupe, la complémentarité de nos neter, la montée en puissance des énergies vibratoires de nos êtres, tout cela s’est ressentis dans des moments magiques de bien être total et dans les fous rires échangés durant tous ces préparatifs festifs.

Le rituel du repas s’est donc déroulé sous les mêmes hospices entre fous rire et autres ripailles. Le moment de nous préparer s’est rapproché sans que l’attente ne nous paraisse trop longue.

Chacun notre tour, nous avons fait nos ablutions rituelles dont une purification de la bouche (lavage des dents !!!) à plusieurs dans une minuscule salle de bain qui fini en fous rires. Et avons revêtus de nos habits rituels, et d’un pull car la pluie avait rendue le temps plus que frais. Celle-ci s’était, heureusement pour nous, arrêtée afin de rendre à notre rituel toute sa grâce.

Le départ est lancé, les troupes s’embarquent avec leur paquetage vers leur lieu préféré de rencontre.

Mon oscillation ne cesse toujours pas et augmente son rythme, me faisant entrer de plus en plus en état de forte réceptivité.

La mise en place de l’autel a lieu avec notre habituel goût pour laisser nos gestes être guider par les neter.

Durant cette phase de mise en éveil de nos sens et de mise en relation avec les neter, BESA et Kevin ont effectué la mise en relation avec la MAAT.

Puis chacun notre tour, nous avons consacré le site, chacun à notre rythme, à notre façon. C’est à partir de ce moment là que j’ai plus l’impression d’avoir été là, tout au moins plus vraiment moi, et pas tout à fait seule.

Une transe, peut être, une absence sûrement, mais aucun mot ne peut décrire et exprimer toute l’étendue des sensations que cela engendre de devenir le temps d’un effémere moment, l’hôte d’une Déesse. Et cela, m’a, à jamais, transformé.

C’est, peut être,  prétentieux de croire être l’hôte d’une déesse mais c’est la seule expression qui puisse expliquer la transformation aussi radicale de mon caractère. Car pleurer n’est, mais absolument pas, dans mes habitudes, surtout que je suis sous un antidépresseur sensé contrôler  les brusques bourrasques de mes émotions.

Et pour Kevin, je suis devenue « la grande pleureuse », « la maîtresse du temps », « la sœur d’ISIS », et cela afin de lui transmettre tout l’amour des Dieux et lui rappeler que nous seront là, qu’ELLE sera là, avec lui, à chaque instant.

Même si les impressions sont restées gravées en moi, tout cela reste flou dans mon souvenir, enfin dans l’ensemble car j’ai encore quelques images encore qui sont présentent à mon esprit.

Pendant la cérémonie, nous avons effectué un BLOT. Un BLOT en plein milieu d’’un rituel khémite, c’est plutôt inhabituel. Et en plus cela vient de moi, d’un besoin de communier encore plus les uns avec les autres, une manière de finir, de clore ce qu’on avait laissé en route.

Cela reste un des plus beaux moments que j’ai passé dans ma vie. Pleins de tellement de choses, cela m’a remplit, comblé et fait ressentir que j’étais pleinement à ma place.

Ce rituel m’a, donc, permis de finir, de clore ce que j’avais encore à terminer et cela m’a permis, aussi, de savoir où je devais aller.

Ce moment, pleins d’émotions, s’est doucement terminé. Nous avons rassemblé notre matériel et nous sommes  repartis sous la lumière bienveillante de la lune.

BES a, toute fois, ponctué ce court voyage de rires, de gamineries, d’espièglerie, (c’est le pays de BES !!!). HATHOR a, bien évidement,  suivi ce mouvement de folle allégresse.

De retour à la maison, nous avons tranquillement prie le temps de revenir entièrement, malgré mon humeur taquine et les fous rires qui en ont suivis.

Nous aurions pu attendre le levé de RE et faire nos vœux avant d’aller  se coucher, mais la fatigue et la pluie ont eu raison de nous.

Pourtant, pour moi, cette nuit là, le sommeil fût agité. Le retour dans mon corps n’a pas été de tout repos, ni facile. L’étrange sensation de partir, de sentir son esprit partir, s’envoler alors qu’on sait que son corps  est sur le sol (car je ressentais pleinement celui-ci), n’est pas douloureux mais plutôt perturbant. Surtout que des rêves assez étrange (ce qui pour moi  n’est pas nouveau) se sont, en plus joint, à ma court nuit.

Ces rêves, visons ou fantasmes métaphysiques sont restés, dans l’ensemble, assez flous. En tout cas, pour certains, tandis que d’autres vont me demander quelques recherches avant d’en faire part.

C’est ainsi que s’achève pour moi, cette année si difficile et commence une nouvelle pleine d’espoirs, enfin je l’espère.

Jour du Nouvel An WEP RENPET
 
Le réveil du lendemain fût encore plus difficile que celui de la veille. Le café est mon ami, et là, j’ai beaucoup, mais alors là beaucoup, d’affection pour mon ami. !!

Les émotions du rituel précédent ont vidés toutes réserves d’énergies que nous avions. Nous ressemblions à une meute de zombies fraichement sortie de leur lit parti en mode radar « recherche de café ». En bref, on n’était absolument pas réveillé.  Heureusement, nos appétits n’étaient pas rester coucher, eux, et cela nous  a permis de recharge un peu les batteries.

Comme la veille, nous avons préparés, tous ensembles, le repas de milieu de journée. Après « Atelier Poisson cru » nous avons fait « l’atelier Barbecue » avec perçage des saucisses, merguez et chipolatas, suivi du montage très artistique des Brochettes. Kevin et moi avons coupés les poivrons sous le regard attentif des autres et sous leur conseil …


Et puis les artistes se sont lancés dans le magnifique art du « montage des yakatoris » alternant de façon rigoureuse poivron rouge, morceau de viande, poivron vert, morceau de viande jusqu’à épuisement des piques. Bref, on a fait des brochettes, quoi ?!

Un regard sur l’horloge, nous a fait remarqué que le temps était venu d’aller faire nos ablutions avant d’aller remercie les Neter pour cette année qui commence.

Les préparatifs de chacun se font dans la bonne humeur et peu de temps après, nous revoilà partis vers notre lieu de rituel.

Et là, au pied de la VIE, nous subissons une cruelle déception. Une troupe de « païens en goguette » est venue pique-niquer sur notre site.

Mais rien ne nous arrête et comme le plein est fait, les vaillants ritualistes que nous sommes, sommes partis à la conquête de la « Pierre  aux Fées ». Ce lieu, tout aussi symbolique  pour nous, est heureusement désert de tous « pique-niqueurs du dimanche », et comble de bonheur, se site est aménager pour recevoir des convives : table et banc de pique-nique, et même trace d’un ancien feu de camps.

Nous avons remerciés les dieux avec nos offrandes : l’eau, le blé et l’encens ; et par  des louanges. Je ‘avais rien à dire de plus que ce que j’avais entendue, alors rien n’a été exprimé par ma bouche.

C’est dans le silence de mon Cœur que se sont accompli les remerciements et les grâces pour cette année qui finissait. Mes vœux, à moi, pour cette année sont simples. PAIX, AMOUR, SANTE pour tous et je souhaite pour moi, ma famille, mon clan, mes amis, en plus, l’accomplissement autant spirituel que matériel et que l’AMOUR guide leurs vies, nos vies.

Si le temps consacré a cette bénédiction fût court, il suffit à nous emplir de cette énergie qui nous ressource et nous rend plus fort. Le vent du renouveau a soufflé dans nos vies, et sur les braises de nos projets afin leur donner la vigueur de s’accomplir, mais aussi dans nos cheveux mettant nos sens à rude épreuve (purin dans le coin !!!).

Mais tout cela n’a pas empêché nos ventres de réclamer leur pitance. C’est donc une meute de « bénous » et d’un  « ours » affamés qui a pris le chemin du logis de notre hôtesse.

Le barbecue étant un sport d’homme et c’est eux, donc, qui s’en sont chargés. 
Ce fût un agréable moment de détente sur une couverture en picorant l’apéritif.
Et de regarder le « souffle d’AMON » donner aux braises leur belle couleur rouge.

L’odeur des grillades, le partage des idées, on fini d’aiguiser nos appétits, tous nos appétits. Le repas fût un vrai régal pour nos papilles. Mais, j’ai trop mangé et c’est, donc, avant le dessert que je suis sortie de table.

Une courte balade auprès d’HATHOR a failli nous faire devenir végétarien. Car si les Belles qui nous ont accompagné tout ce week-end avaient belle allure, d’autres n’avaient pas cette chance. L’envie des les relâcher dans le nature, nous a longuement titiller. Laissons au propriétaire de ce troupeau une chance. Mais j’aimerai que BESA nous tienne informé si le sort de ses malheureuses se détériore ou si elles vont pouvoir s’ébattre gaiement dans la prairie.

Retour au jardin, et agréable moment, encore et toujours. Nous avons continué ainsi à discuter de tout de rien, du futur, de nos envies, du passé et toujours de notre spiritualité.

Malheureusement, c’est sous le soleil déclinant qu’il a fallu se dire au revoir. SAT ASET, son mari et Kevin se devant de repartir, car certains n’ont pas le bonheur d’être en vacances.

Un vide immense s’est emparé de nous après leur départ. J’ai comblé cette douloureuse absence par un long travail de scribe. De leur côté, MERENRE et BESA ont entamé une partie endiablé de combat à la console.

J’ai vraiment essayé de jouer, mais je ne suis pas une bonne joueuse et s’est après 2 parties LAMENTABLES que j’ai fini par déclarer forfait et je suis retournée dans mon travail de scribe. Une longue soirée, ponctuée des cris des combattants alors que ma plume crissait sur mon papier , dans le calme d’un retour à la normale,  a permis à chacun de reprendre, un peu, le rythme d’un quotidien dont nous nous étions éloignés un peu.

C’est après un repas reconstituant que nous avons repris le chemin des rêves. Un vide, pourtant, a bercé notre sommeil, celui de la locomotive Kevin. Les chats sentant notre profonde tristesse, ont tenu à venir dormir avec MEreNRE et moi. Et c’est ainsi que s’achève cette journée du nouvel an.

 
2ème Jour du mois de DJEHOUTY


La nuit fût reposante et c’est plus tardivement que les jours précédents que je me suis levée. Le temps a choisi de  tendre vers un ciel bleu, mais cela n’a pas réconforté nos cœurs en peine.

Le calme s’est emparé de nous. Toujours studieux, nous avons fini le travail de copie que nous avions entrepris. En prenant notre temps, nous avons rassemblés nos affaires, même si il semble que nous ayons laissé des souvenirs sur place.

Un dernier repas tous les quatre et nous voilà partis silencieusement vers la gare. Le décalage horaire que nous avons vécu tout ce week-end, a encore fait des siennes. Nous sommes arrivés plus d’une heure avant  le départ de notre train.

En l’attendant, BES est revenu titiller mon humeur. Nous avons, BESA et moi, sous l’œil amusé de MERENRE, commencé à transformer et adapter les chansons de CARLOS, d’ANNIE CORDY, et d’autres encore. Un projet fou de compilation musicale pour les prochaines rencontres a même pointé son nez !!!

NEPHTYS a su rester calme alors que nous faisions nos adieux sur le quai à BESA. Je n’avais pas envie  de partir. Mais les bonnes choses ont une fin. Assise et installée, j’ai commencé à écrire ses quelques lignes afin de me rappeler ses merveilleux moments passés ensemble.

MERENRE m’a rejoint et nous avons continué à faire connaissance jusqu’à notre arrivée à PARIS. Et puis, là aussi, il a fallu se dire au revoir, lorsque nos pas nous ont menés vers chacun une bouche de métro différent.

Et me revoilà seule. Mes pas m’entraînent  vers mon autre train, puis vers ma maison. Et pour moi, c’est là que s’achève ce merveilleux week-end du nouvel Khémite.


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